Une grande dame, de la pelouse, des courbes, de l'espoir !

Dans ma courte vie jardinière, j'ai rencontré beaucoup de gens qui sont animés par la même passion,  la même douce folie que moi. C'est cette chose qui nous pousse à vouloir être constamment dehors, dans ce jardin qui occupe nos pensées jours et nuit.

C'est, pour la plupart, sur internet que j'ai fait ces belles rencontres. j'y reviendrai sûrement dans un autre article, car je dois beaucoup à certains d'entre eux. La personne dont je veux vous parler aujourd'hui, est une amie Facebook. Je vois certains sourire mais je vous assure que de belles rencontres peuvent arriver via ce "groupe".

A première vue, elle impressionne, on la pense inabordable cette grande dame du jardinage. Son jardin est merveilleux et on se rend vite compte qu'elle est tout aussi merveilleuse.

C'est en discutant avec elle que le déclic a eu lieu . Elle m'a expliqué comment elle procédait pour  concevoir ses nombreux massifs et là je me suis enfin dit que tout n’était pas terminé pour moi.

Je vous explique, rien de bien compliqué, en plus !

Il suffit de délimiter son massif, de tailler à ras l'herbe qui le compose et de recouvrir le tout de la tonte du jardin. Plus de décapage !!!

Il parait même qu'au moment de planter arbustes et vivaces, il suffit, quelques mois plus tard, d’écarter le tas d herbe et que la terre y est  facile à bêcher.

Mon  Yann est sceptique et  je suis emballée.

Nous  tentons l’expérience en novembre 2012 afin de finaliser un massif qui avait déjà quelques plantounes  placées.

 On y trouve entre autres, un arbre de judée, un rosier "Ghislaine de Féligonde" , un sureau Madonna, un Vibunum opulus et un onondaga, un lilas. Je vous avais prévenu que je plantais un peu au petit bonheur les premières années !

Tout ce petit monde végète lamentablement . La terre y est plutôt argileuse .

 Les dernières tontes du mois de Novembre y sont déposées. Elles ne sont plus très nombreuses mais suffisent à faire un bon petit matelas pour l'hiver.

Je trouve déjà un changement, les courbes y sont dessinées, on arrive à imaginer ce que ce massif pourrait donner...
L'hiver passe et le printemps arrive avec toutes ces plantounes qui ne demandent qu'à être plantées.
C'est le moment du verdict. 
C'est ici que je vous laisse encore une fois car je suis certaine que vous en avez assez lu pour aujourd'hui!